ACAM 2.0
PHILOSOPHIE PRATIQUE
ACAM 2.O
SCIENCE | RELIGION | PHILOSOPHIE
" La beauté du corps est
un reflet de la beauté
de l’âme.."
~ PLATON
Perte de poids : faut-il opter pour une méthode drastique ?
avec le Dr Maurice Larocque, médecin-clinicien-chercheur, et Julie Déry, conférencière et fondatrice de la méthode ACAM
Comment cesser de
« manger ses émotions »
avec Isabelle Huot, docteure en nutrition, Catherine Sénécal, docteure en psychologie, et Julie Déry, conférencière et fondatrice de la méthode ACAM.
Les mangeurs compulsifs
avec le Dr Maurice Larocque, médecin clinicien-chercheur, et son invitée : Julie Déry, conférencière et fondatrice de la méthode ACAM
EXPÉRIENCES SIGNÉES ACAM
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" La beauté du corps est un reflet de
la beauté de l’âme.."
~ PLATON
Perte de poids : faut-il opter pour une méthode drastique ?
avec le Dr Maurice Larocque, médecin-clinicien-chercheur, et Julie Déry, conférencière et fondatrice de la méthode ACAM
Comment cesser de « manger ses émotions »
avec Isabelle Huot, docteure en nutrition, Catherine Sénécal, docteure en psychologie, et Julie Déry, conférencière et fondatrice de la méthode ACAM.
Les mangeurs compulsifs
avec le Dr Maurice Larocque, médecin clinicien-chercheur, et son invitée : Julie Déry, conférencière et fondatrice de la méthode ACAM
EXPÉRIENCES SIGNÉES ACAM
Perte de poids : faut-il opter pour une méthode drastique ?
Publié le 4 juin 2019 à 13 h 06 par 98,5 FM | Modifié le 25 septembre 2024 à 21 h 51
De nombreux Québécois veulent perdre du poids, mais ne savent plus comment s’y prendre.
Il faut vouloir maigrir pour réaliser à quel point il existe un grand nombre de régimes ou de méthodes qui promettent tous d’atteindre votre poids rêvé.
Entre Weight Watchers, le paléo, l’hyperprotéiné, le jeûne, Montignac, le régime selon votre groupe sanguin, la diète cétogène, Scarsdale, Atkins, californien, soupe aux choux, etc., il est facile d’en perdre son latin !
Et depuis quelques années, différentes interventions chirurgicales sont aussi offertes aux personnes souffrant d’obésité morbide.
Mais toutes ces techniques sont-elles réellement efficaces ?
Bien qu’ils aient réussi à perdre beaucoup de poids en optant pour une chirurgie bariatrique, les deux invités d’Isabelle Maréchal s’accordent avec le Dr Maurice Larocque, qui affirme que le véritable problème se trouve à l’intérieur de soi.
Selon le spécialiste, il faut apprendre à gérer le stress et les émotions qui nous poussent à compulser dans la nourriture. Sinon, aucun régime ne sera durablement efficace.
« Les régimes peuvent servir à quelque chose, mais il ne faut pas faire seulement un régime. Même la chirurgie peut être utile dans certains cas extrêmes.
On en fait une grande propagande, trop grande pour la réalité, à mon avis.
Il faut surtout s’occuper du pourquoi j’ai un problème de poids. Et si je ne le fais pas, je vais retomber. Il faut régler ce que je ressens à l’intérieur de moi, et ça, ça se fait. »
— Dr Maurice Larocque, auteur du livre L’obésité n’est pas une maladie
« J’ai toujours été mince. À 20 ans, j’ai décidé d’arrêter de boire et de consommer de la drogue.
J’ai transféré ça dans le sucre. J’en ai consommé à outrance tous les jours.
Et j’ai pris 250 livres en deux ans. C’est vraiment une folie mentale. »
— Julie Déry
« Il faut se contrôler, c’est de la discipline. Il faut trouver des moyens, aller chercher de l’aide. »
— Julie Déry
Comment cesser de « manger ses émotions »
Julie Déry, Isabelle Huot et Catherine Sénécal PHOTO : RADIO-CANADA / OLIVIER LALANDE
Programmer de nouvelles émotions, de nouvelles pensées vis-à-vis de la nourriture, connaître ses comportements à risque, manger souvent des aliments sains sans bouder ceux qui procurent du plaisir… Voilà quelques stratégies suggérées par la nutritionniste Isabelle Huot et la psychologue Catherine Sénécal dans le livre Cessez de manger vos émotions : briser le cycle de la compulsion alimentaire.
En compagnie de Julie Déry, qui a elle-même souffert de compulsion alimentaire, elles expliquent à Catherine Perrin en quoi obsession et compulsion sont intimement liées.
Julie Déry s’est mise à outremanger après avoir abandonné l’alcool et la drogue, à l’âge de 20 ans. Elle raconte avoir pris environ 250 lb en moins de deux ans :
« J’inventais des raisons pour sortir faire des courses. C’était la cachotterie : manger en cachette, de façon irraisonnée, cacher de la nourriture… C’était comme prendre une grosse brosse de sucre : ça me calmait.
[J’avais] des comportements malsains : la honte, se retenir de manger devant les gens… Quand on prend du poids, les gens le remarquent, ce n’est pas long. »
« On n’est jamais guéri de ça. On est obligé de s’entretenir, parce qu’on ne peut pas s’arrêter de manger. »
— Julie Déry
Isabelle Roy estime qu’il faut remplacer les interdits par des stratégies :
« C’est ce qu’il faut véhiculer à la maison avec les enfants. S’ils veulent un biscuit au chocolat, ce n’est peut-être pas le meilleur dessert qui soit, mais c’est correct d’en avoir à la maison.
Il s’agit de bien planifier les repas, d’avoir trois repas par jour et des collations aux trois heures. Déjà, ça stabilise la glycémie, on est moins à risque d’outremanger. »
Elle poursuit :
« Le problème qu’on voit souvent, c’est que les gens mangent très peu durant la journée.
Ils veulent perdre du poids, donc le matin, c’est yogourt et fruits ; le midi, une petite salade de thon.
Mais le soir venu, ils sont littéralement affamés. On tombe alors dans le garde-manger.
Parfois, ce sont des aliments sains — Triscuits et houmous, par exemple —, mais on vide le pot de houmous et la boîte de biscuits parce qu’on a une vraie faim.
Et là, c’est la dérape pour le reste de la soirée. C’est ce qu’on veut briser. »
« Il faut réparer des choses qu’on a peut-être apprises très jeunes.
Par exemple : ne pas avoir le droit de ressentir des émotions négatives, comme la colère ou la tristesse.
[On s’est peut-être fait dire :] "Prends donc tel aliment, tu vas arrêter de te sentir mal."
Si on a appris ça tôt, on continue à le reproduire toute notre vie adulte. »
Les mangeurs compulsifs
Le Dr Maurice Larocque bouscule les idées reçues en santé. Médecin clinicien-chercheur depuis 50 ans, il a toujours placé la personne humaine au cœur de ses recherches.
Aujourd’hui, il affirme que la clé du succès en santé est la responsabilisation, et que la déculpabilisation en est le véritable secret. La médicalisation, selon lui, ne devrait être qu’un dernier recours, réservé aux cas exceptionnels.
Il redonne le pouvoir de guérir à la personne elle-même.
C’est un message d’espoir.
Il a consacré toute sa vie professionnelle aux personnes en surpoids ou obèses, souffrant de stress chronique, de burnout, de diabète ou d’hypercholestérolémie. Ses recherches l’ont amené à se concentrer principalement sur les personnes aux prises avec des addictions : qu’il s’agisse d’hyperphagie, de tabagisme ou de dépendance à d’autres substances.
Ses publications scientifiques remettent en question de nombreuses croyances considérées comme irréfutables.
Auteur de 13 livres, il a également créé de nombreux programmes audio et vidéo portant sur la nutrition, l’activité physique, la gestion du stress et des émotions, la motivation et le changement d’habitudes.
Il est aussi le créateur du Questionnaire Poids Mental, un outil incontournable dans le traitement du surpoids.
Conférencier très recherché, tant au Québec qu’à l’international, il partage aujourd’hui le fruit d’une carrière marquée par l’audace et l’humanité.
Son plus récent ouvrage, L’obésité n’est pas une maladie, publié aux Éditions Un Monde Différent, retrace son parcours personnel et professionnel — en rupture complète avec les croyances dominantes.
Il bouleverse les idées reçues et ravive l’espoir.
« Notre rencontre a été remarquable. Ç’a été quelque chose d’assez important pour moi. Il n’y a pas de hasard ! »
— Dr Maurice Larocque, auteur de L’obésité n’est pas une maladie